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Le Blog du Zen

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1 août 2006

~ Note ~

Note_2___Maximise_Happiness

Autre note qu'il faut se répéter souvent ! (traduction : "Maximise le bonheur / Minimise la douleur" ---> c'est l'expression préférée de mon cousin et honnêtement il a bien raison !)

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1 août 2006

~ Corfu ~

C'est pas doux et reposant ça, hein, franchement ? ;-) Ce sont des photos que j'ai prises lors de mes vacances à Corfu. J'ai adoré les sites naturels de cette île grecque, comme par exemple ici une petite ruelle donnant sur la mer, des bateaux laissés à l'abandon, un olivier...

Image_02

Final_blanc

Image_01

Je reposterai d'autres photos. La Grèce et ses diverses îles (plus de mille au total !) est un endroit magique que je conseille vivement pour la beauté des paysages et la gentillesse de leurs habitants.

1 août 2006

~ Petite flamme ~

Ce matin je suis un peu stressée, un rendez-vous professionnel important et j'essaie de rester la plus zen possible... Dur dur... J'ai alors laissé les volets fermés de ma chambre et ai allumé une bougie. Sans autre lumière que cette petite lueur, et sans aucun bruit, c'est fou ce qu'une simple flamme peut faire du bien....

bougie

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Ca me fait penser tiens à un poème de Francis Ponge où il décrit avec des vers sublimes une simple bougie. J'adore.

«La nuit parfois ravive une plante singulière dont la
lueur décompose les chambres meublées en massifs
d'ombres.
    Sa feuille d'or tient impassible au creux d'une colonnette
d'albâtre par un pédoncule très noir.
    Les papillons miteux l'assaillent de préférence à la
lune trop haute, qui vaporise les bois. Mais brûlés aussitôt
ou vannés dans la bagarre, tous frémissent aux
bords d'une frénésie voisine de la stupeur.
    Cependant la bougie, par le vacillement des clartés
sur le livre au brusque dégagement des fumées originales
encourage le lecteur, - puis s'incline sur son
assiette et se noie dans son aliment. »

Le parti prix des choses page 39 Gallimard

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Allez, très bon mardi à tous ~_°

1 août 2006

~ Note ~

Il_n_y_a_jamais_de_pbm2

(formule scotchée au bureau sur mon écran d'ordi en temps de stress !)

31 juillet 2006

~ Le Portrait d'un oiseau ~

oiseaux_042

Le portrait d'un oiseau - (Jacques Prévert 1903-1976)

Peindre d'abord une cage avec une porte ouverte,
Peindre ensuite quelque chose de joli, de simple et de beau,
Placer ensuite la toile contre un arbre ou dans un jardin.
Se cacher derrière l'arbre, silencieusement sans bouger...
Parfois l'oiseau arrive vite, ou bien des années après,
               Ne pas se décourager : attendre.
Si l'oiseau arrive, attendre que l'oiseau pénètre dans sa cage,
fermer alors tout doucement la porte avec le pinceau,
Puis effacer un à un tous les barreaux... Peindre ensuite le
vert feuillage, la fraîcheur du vent, la poussière du soleil,
le bruit des bêtes, de l'herbe dans la chaleur de l'été.
Si l'oiseau chante c'est bon signe, vous pouvez alors signer le
tableau en arrachant tout doucement une des plumes de l'oiseau
et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.

(Paroles - Lettres à Elsa Henriquez)

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30 juillet 2006

~ Eveil ~

Je viens d'acheter le livre de Mark Nepo, "Le Livre de l'Eveil" et dès les premières pages j'ai su que j'allais vraiment me régaler avec cette lecture. Tout ce que j'aime : c'est profond, juste, relaxant, et ça pousse à se poser les vraies questions.

Le livre de l'éveil

Ce livre se présente comme un journal où une pensée différente, mais toujours au coeur des choses, est relatée jour après jour. Voici à titre d'exemple la première pensée, celle du 1er janvier.

Chantons tout ce qui existe, en respirant, en nous éveillant.

"Un certain précepte bouddhiste nous invite à prendre conscience de la rare chance que nous avons de vivre sous forme humaine sur terre. Cette vision nous permet d'apprécier à sa juste valeur le fait que nous sommes chacun des esprits incarnés et dotés de conscience pouvant boire de l'eau et couper du bois.

Ce précepte nous invite aussi à observer la fourmi et l'antilope, le ver et le papillon, le chien et le taureau, l'épervier et le tigre solitaire, le vieux chêne centenaire et l'océan millénaire. A comprendre qu'aucune autre forme de vie ne possède la conscience d'êtreège que nous avons. A reconnaître que, de toutes les innombrables espèces de plantes, d'animaux et de minéraux qui peuplent la Terre, une très infime portion de vie jouit de l'éveil d'esprit propre à l'être humain.

Le fait que j'exprime ceci du fond de ma conscience et que vous le receviez à cet instant même est ce que j'entends par "précieuse vie humaine". Vous auriez pu être une fourmi et moi, un fourmilier. Vous auriez pu être la pluie. J'aurais pu être un grain de sel. Mais non ! A la place, nous avons eu la chance d'être des humainsfiés de vies uniques que nous tenons souvent pour acquises.

Tout ceci pour dire que cette précieuse vie humaine ne nous sera pas donnée une seconde fois. Alors, que ferez-vous aujourd'hui, sachant que vous êtes une des plus rares formes de vie que la Terre ait jamais connue ? Comment vous tiendrez-vous ? Que ferez-vous de vos mains ? Que demanderez-vous, et à qui ?

Vous pourriez mourir demain et devenir une fourmi quelqu'un essaiera de détruire. Mais aujourd'hui, vous êtes précieux, unique, éveillé. Ceci pousse à vivre dans la gratitude et rend l'hésitation inutile. Fort de cette reconnaissanceet de cet éveil, demandez-vous ce que vous avez besoin de savoir dans l'instant. Dites ce que vous sentez maintenant. Aimez ce que vous aimez maintenant."

S'ensuit, comme après chaque pensée, une invitation à une méditation :

. Assis dehors, si c'est possible, ou bien près d'une fenêtre, observez les autres formes de vie tout autour de vous.

. Respirez lentement tout en pensant à la fourmi, au brin d'herbe, au geai bleu et à tout ce que ces formes de vie peuvent accomplir, contrairement à vous.

. Pensez au galet, à l'écorce, au banc de pierre et centrez votre respiration sur les choses qu'il vous ait possible d'accomplir intérieurement mais qui leur est impossible.

. Levez-vous lentement, sentez toute votre beauté humaine et entamez votre journée avec l'intention consciente d'accomplir une chose que seuls les humains peuvent accomplir.

. Le moment venu, accomplissez cette chose avec beaucoup de révérence et de grattitude.

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J'adhère complètement à cette façon de penser si ce n'est que je suis convaincue également de la préciosité de chaque être vivant sur cette Terre, brin d'herbe, fleur, fourmi et de LEUR monde tout aussi extraordinaire que le notre. Evidemment nous avons une conscience et une capacité fabuleuse à raisonner, mais c'est le miracle de la VIE qui m'émerveille toujours, et qui nous fait TOUS, oiseau, algue, brebis, trèfle, poisson rouge, abricot, exister dans le même univers, cette Nature nourricière et généreuse, et appartenir à la même magie toujours renouvelée de la Vie.

Tout l'univers ne se compose que de milliards et milliards et milliards de microscopiques cellules de vie, et c'est bon des fois d'avoir conscience de ça (ça peut faire relativiser tout ce qui ne nous ait pas vraiment essentiel, je pense surtout à la vie professionnelle (cette fichue vie professionnelle qui nous fait devenir des machines metroboulotdodoesques, des êtres de stress et de compétitivité, productivité, efficacité, réactivité, rentabilité - je déteste tout ce qui se termine en "vité"- et qui nous fait terminer nos journées le plus souvent mous comme des flans, des fruits pressés qui ont baigné toute la journée dans leur jus), mais parce que souvent nous n'avons pas le choix (et oui il faut être réaliste aussi), j'aime de temps en temps m'allonger confortablement et oublier mes 10h quotidiens de robotitude et penser simplement à la vie si merveilleuse qui est en moi, je me concentre alors sur moi-même et je pense à toutes mes petites cellules fantastiques et besogneuses, telles des bulles d'énergie et d'amour qui vont et viennent dans mon corps (ben oui elles m'aiment vu qu'elles me donnent la vie et me permettent de me mettre tous les matins sur mes deux pattes) qui font leur petit travail dans mon chez-moi douillet sans que moi-même je ne m'en préoccupe : nourrir mes muscles si gourmands, soigner mes blessures, me permettre de rêver à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, m'aider dans l'effort, veiller comme des millions de mamans à chacun de mes organes si précieux, faire battre mon coeur amoureux, me donner la douleur pour que je fasse attention à ce qui est abimé ou malheureux en moi, exécuter chacun de mes désirs de mouvement, donner à mes articulations toute leur agiliter pour que je ne grince pas comme une vieille carcasse rouillée, m'éviter la contrainte de penser à chaque seconde à m'approvisionner en air, prendre soin de mes yeux pour que je puisse poser mon regard où bon me semble, rendre ma peau douce et chaude (et bien imperméable pour que je ne prenne pas l'eau !), me permmetre de sentir toutes ces sensations si familières et pourtant indispensables à notre bien-être (chatouilles, carresses, odeurs d'un parfum, frissons, plaisirs amoureux, voluptés de l'endormissement, saveurs, ...) et puis travailler encore et toujours même lorsque moi je suis en veille dans les bras de Morphée...

C'est ça aussi je pense la base de notre éveil au monde. Notre vie au dedans de notre peau. Si on ne s'aperçoit pas déjà que la divinité est déjà en nous je doute que l'on puisse avoir le regard vraiment juste et une attitude sereine sur ce qui nous entoure....

C'est pourquoi ce soir j'ai envie ce soir de remercier mon corps et chacune de mes petites cellules si bien pensante, si dévouée, si aimante pour m'aider à profiter de la chance d'être sur cette Terre. Merci à la vie de me porter avec tant de bonté. J'ai tant besoin de Toi. Et je T'aime.

Voilà c'était ma petite pensée du soir =) 

~~~ Bonne et Douce Nuit à Tous ~~~

10 juillet 2006

~ Coquelicots ~

Douceur de ces coquelicots

Nature parfaite et généreuse

Comme je t'aime

tournesols_et_coquelicots_02

tournesols_et_coquelicots_09

tournesols_et_coquelicots_06

(photos Patrice Aguilar)

9 juillet 2006

~ Besoin de Sérénité ~

J'avais besoin de créer un espace de douceur et de bien-être qui me ferait du bien en temps de stress, chagrin, petites baisses de forme ou moments de solitude difficiles.

En quête de sérénité j'ai eu envie de poser sur mon écran des choses douces à regarder, des messages rassurants, des pensées positives et des mots qui réconfortent pour ne jamais oublier que les petites ou plus grandes peines ne sont jamais qu'un passage dans notre vie, et que le proverbe si banal et pourtant ô combien juste "après la pluie vient le beau temps" est justifié dans notre existence. 

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Voici un texte que je trouve très juste et à méditer en temps difficiles :

Desiderata

Reste calme au milieu du bruit et de l'impatience et souviens-toi de la paix qui découle du silence. Autant que tu le peux, mais sans te renier, sois en bons termes avec tout le monde. Dis ce que tu penses, clairement, simplement ; et écoute les autres, même les sots et les ignorants ; eux aussi ont quelque chose à dire.

Evite les gens grossiers et violents car ils ne sont que tourments pour l'esprit. Si tu te compares aux autres, tu risques de devenir vaniteux ou amer, vu qu'il y aura toujours quelqu'un de plus grand ou de plus petit que toi.

Sois fier de ce que tu as fait et de ce que tu veux faire. Aime ton métier, même s'il est humble; c'est un bien précieux en notre époque trouble. Sois prudent dans tes affaires, car on pourrait te jouer de vilains tours. Mais que ceci ne te rende pas aveugle à ce qu'il y a de beau; bien des gens luttent pour un idéal et, partout sur la Terre, on fait preuve de courage.

Sois toi-même, surtout dans tes affections. Fuis par-dessus tout le cynisme en amour, car il persiste même après avoir desséché ton cœur et désenchanté ton âme.

Permets-toi de t'enrichir de l’expérience des ans, te défaisant progressivement de tes puérilités. Affermis-toi pour faire face aux malheurs de la vie.

Mais ne te détruis pas par une imagination maladive; bien des peurs prennent naissance dans la fatigue et la solitude. Malgré la saine discipline qui s'impose, sois bon envers toi-même.

Tu es un enfant de l'univers, tout comme les arbres et les étoiles : tu as le droit d'être ici. Et même si cela n'est pas clair en toi, sois assuré que tout se passe dans l'univers selon ses règles propres. Par conséquent, sois en paix avec ton Dieu, quelle que soit en toi son image. Et par-delà tes peines et tes aspirations, au milieu de la confusion de la vie, sois en paix avec ton âme.

Dis-toi qu'en dépit de ses faussetés, de ses ingratitudes, de ses rêves brisés, le monde est tout de même merveilleux.

Répands la bonne humeur. Et tâche d'être heureux.

Poème écrit en 1927 par Max Ehrmann (1872-1945)

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